EXPOSITION ET PERFORMANCE EN FINLANDE
TIMEA JANKOVICS
en partenariat avec le Musée Henri Theillou
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Pierre GUÉNÉGAN - Landwell&Leeds Ltd
PRIX LIBRAIRE : 120 €
Cet ouvrage comprend de nombreuses analyses de divers auteurs très différents les uns des autres, historiens de l'art, mais également psychiatres et psychanalystes.
Format : 245x325x48 mm
396 pages - Poids 2,5 kg
Support offset blanc 120 g
Impression quadrichromie offset UV
Reliure : dos carré cousu collé
Livré dans un custod carton impression quadri offset UV
Quelques-uns sont disponibles au Musée Theillou
Renseignements : Tél. 06 07 22 02 05
Réservation par mail : musee.theillou@gmail.com
PRIX ADHÉRENT 65 €
Le but de ces quelques lignes est de tenter d’expliquer le cheminement de cet ouvrage dont la vocation première est de répertorier les œuvres de Séraphine Louis en donnant pour chaque peinture une multitude de renseignements : fiche technique, origine des œuvres et leur historique, bibliographie personnalisée pour chacune, expositions.
En avançant dans nos travaux nous avons vite pris conscience de la nécessité de réfléchir non seulement à cette peinture hors du commun mais également à nous pencher sur la vie de cette femme que rien ne prédestinait à un destin de peintre. Le parcours de Séraphine a été pour le moins d’une part semé d’embûches mais d’autre part épisodiquement, riches en évènements divers jusqu’à entrainer quelques années plus tard Séraphique Louis dans une spirale fatale.
Petite fille, elle est placée très tôt chez différentes familles, jeune femme elle entre au couvent comme servante et y reste durant vingt ans. Lorsqu’elle quitte le couvent on la retrouve à nouveau comme servante chez plusieurs familles de Senlis ; à cette époque elle commence semble-t-il à peindre puis rencontre Wilhelm Uhde qui est pour elle, tour à tour ange et démon, à la fois découvreur il lui apporte un bien être matériel qu’elle n’a jamais connu, une reconnaissance en tant que peintre. Puis viennent les années sombres où Uhde, personnage ambigu, quitte la France du fait de la guerre, laisse Séraphine dans un profond désarroi. Elle recommence alors ses « travaux noirs » tout en continuant à peindre. En 1927 elle expose à l’Hôtel de Ville de Senlis dans le cadre d’une Exposition d’Art, six œuvres. Wilhelm Uhde de retour en France a par la presse connaissance de cette exposition ; presse dans laquelle l’on parle de Séraphine. Il se rend à Senlis dans les derniers jours du salon et achète trois œuvres. Séraphine va être de nouveau en pleine lumière durant trois années ; c’est le succès, la reconnaissance de sa peinture au niveau international, et à nouveau, une vie plus facile ; Uhde lui achète toute sa production. La crise économique de 1929 amène Uhde à restreindre les achats de ses œuvres ; elle ne comprend pas ce qui lui arrive ; Séraphine se sent abandonnée, trahie par son marchand, livrée seule à elle-même, il va lui falloir retourner à ses emplois de servante. Elle semble alors par ses comportements, perdre alors la raison ; la machine infernale de la folie ne va plus s’arrêter. Elle est arrêtée sur la voie publique le 1er février 1932, transférée peu après à l’hôpital de Senlis le 14 du même mois, elle est internée à l’asile psychiatrique de Clermont dans lequel elle reste 10 ans, abandonne la peinture définitivement et commence à écrire une correspondance qui lui sert s’exutoire. Elle ne reçoit durant toutes ses années, internée, aucune visite et s’éteint d’un cancer du sein le 11 décembre 1942, oubliée de tous, elle laisse une œuvre artistique hors du commun.
Ce parcours artistique douloureux, cette vie riche en rebondissements alternant lumière et obscurité ne pouvait que nous inciter à essayer d’aller plus loin qu’un simple catalogue raisonné.
L’ouvrage présente donc quatre parties distinctes.
Dans un premier volet une biographie que nous avons voulue, la plus exacte possible et non romancée de Séraphine Louis, complétée par des analyses de l’œuvre peint de l’artiste, une analyse de l’influence de Wilhelm Uhde dans l ‘évolution picturale de cette dernière mais également une interrogation quant à son rôle véritable dans la destinée tragique qui va entrainer Séraphine vers la folie.
Le deuxième volet est consacré à la tentative d’explication de cette pathologie qui touche Séraphine Louis vers la fin de sa vie. Une double approche scientifique est donc proposée, à la fois par des extraits de la Thèse en Médecine, présentée en 1964 par le Dr Marie-Amélie Ortas-Perreti et intitulée : Séraphine, Peintre Aliénée mais aussi par le Professeur Patrick Martin-Mattera, Pscychanalyste de l’Ecole Freudienne, Professeur en Psychopathologie à l’Université auteur d’un essai : L’Art pour contrer la folie – Séraphine de Senlis, sans rivâle et qui propose dans un texte original, pour cet ouvrage, une approche entièrement consacrée à Séraphine.
Le troisième volet complète le précédant par la publication pour la première fois des lettres de Séraphine Louis écrites après son internement à l’hôpital de Clermont. Ces lettres par esprit de clarté pour le lecteur ont été « traduites » , à la fois par Maryline Clin responsable du Musée Henri Theillou de Senlis et Françoise Cloarec auteur d’un ouvrage : Séraphine, publié en 2008.
Une partie documents vient compléter et illustrer ces trois premiers volets.
Le quatrième volet est consacré enfin au catalogue raisonné de l’œuvre peint de Séraphine Louis avec pour chaque peinture, nous l’avons mentionné en préambule, une fiche technique détaillée.
Dans l'émission "Enquête de région"
Exposition initiée par le Musée Henri THEILLOU
en collaboration étroite avec le C.H.I. et la ville de Clermont
L’artiste Timea JANKOVICS est spécialisée dans l’étude et la représentation artistique des Asiles psychiatriques du XIXe. C’est à ce titre que le Musée Henri THEILLOU a choisi d’exposer une centaine de clichés parmi des milliers réalisés par cette artiste à travers le monde mais aussi et tout récemment, au sein de ce qui fut autrefois l’Asile psychiatrique de Clermont de l’Oise devenu Le Centre Hospitalier Isarien.
Des photos mais aussi des installations plastiques, toutes réalisées avec des objets authentiquement récupérés au rebut d’hôpitaux psychiatriques à l’abandon, d’où l’authenticité absolue de ce qui est donné à voir.
En termes de performance artistique, Timea JANKOVICS n’hésite pas à se mettre en scène. C’est chaque fois dans des lieux asilaires abandonnés, totalement ou partiellement, qu’elle se filme. Inspirée par une atmosphère, des réminiscences peut-être infiniment subjectives.
Le Grenier de l’Asile de Clermont, ses petites valises, ses « petits cousus » ont immédiatement suscité chez l’artiste, un profond désir de les rendre à la lumière, ne serait-ce que pour le temps d’une exposition artistique. Celle-là même qu’il vous est donné de parcourir aujourd’hui et qui retrace le parcours des aliénés en Asile, depuis leur arrivée jusqu’à leur oubli …
Cette exposition est le fruit du travail de toute une année. Il a pu se faire grâce à l’implication sans mesure de l’artiste mais aussi grâce au soutien opérationnel, logistique et financier de l’actuel directeur du Centre Hospitalier Isarien M. Stephan MARTINO, de M. Lionel OLLIVIER maire de la ville de Clermont et de Monsieur Emmanuel BELLANGER administrateur de l’Association Culturelle des Amis du C.H.I. en charge de toutes les activités du Musée Henri THEILLOU dont la présidence est assurée par le Docteur Olivier BOITARD depuis 2002. Assistante de production pour l’exposition, Goty CLIN, vice-présidente de l’A.C.A.C.H.I.C.
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Cette exposition sera présentée à TRAKAÏ en Lituanie au mois d’août 2020.
This exhibition was organized by
the Henri THEILLOU museum - Clermont de l’Oise
The artist Timéa JANKOVICS is a specialist in the study and artistic representation of psychiatric asylums dating from the XIX century. And, for this reason, the Henri THIELLOU Museum chose to exhibit nearly hundred of her clichés, taken from her worldwide collection including those recently taken the former Clermont de l’Oise Psychiatric Asylum, now renamed, Centre Hospitalier Isarien.
All photographs as well as plastic exhibits are genuine objects found in storage at various abandoned psychiatric hospitals; and, this guarantees the authenticity of everything all on display.
Timea JANKOVICS demonstrates her artistic talent by taking it to stage as she always depicts asylums that have been totally or partially abandoned. So, coming from the source itself, her reminiscences tend to be totally subjective.
The small suitcases and “stitched bags” found in the attic of the Clermont Asylum, instantly profoundly inspired the artist to bring them out darkness into the light, at least for the duration of this artistic exhibition. It is in this spirit that today, you are able to explore and retrace the journey of the alienated, from the time of their arrival at the asylum until they were totally forgotten...
This exposition is the result of a whole year of collaborative effort. And, it was made possible, thanks to the tireless work of the artist, of the operational, logistic and financial support of the present director of the Centre Hospitalier Isarien, M. Stephan MARTINEAU, of the municipality, namely M. Lionel OLLIVIER and of Monsieur Emmanuel BELLANGER, administrator of the Association Culturelle des Amis du C.H.I. de Clermont in charge of all the activities of the Henri THEILLOU Museum, under the presidency of Doctor Olivier BOITARD since 2002. Production assistant, Goty CLIN, vice-president of the A.C.A.C.H.I.C.
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France information : 33 6 07 22 02 05
This exposition will be on display in TRAKAÏ, Lithuania, August 2020.
Le documentaire, projeté à Clermont en septembre dernier à l'initiative du Musée Theillou, "La Faim des fous " de Franck SEURET y sera également présenté.
Éditions La Passe du Vent , 2018 (12€)
Le mardi après-midi
Sur rendez-vous Tél. 06 07 22 02 05
Pas de visite pendant les congés scolaires
Projet de voyage en cours d'élaboration.