Cette nouvelle rubrique nous permet de communiquer sur l'actualité,
la culture, l'histoire dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale
Vigie-culture souhaite tisser des liens entre la culture et la psychiatrie sous forme de billets, de partages, de lectures, de découvertes...
L'équipe de Vigiculture a regardé tous les épisodes de la série « A l’intérieur ».
Des côtés très positifs à cette série, dans le sens où la maladie psychique est mise en perspective sous un angle qui a ceci de particulier qu’il redonne de l’humanité à des personnes tout en souffrance(s).
Bien sûr, on tombe parfois dans la caricature
Mais pour les spectateurs non initiés, c’est à peine perceptible.
Ce qui est important, c’est la proximité que celui-ci trouve avec le monde très singulier de la folie. Le chemin, pour mieux comprendre, pour mieux rencontrer,
accompagner...
L’identification avec les personnages, avec leurs souffrances, se fait avec bonheur et empathie.
Le rapprochement est sensible, l’objectif si c’était celui-là est atteint : la parole est rendue à ces personnes souvent en déserrance affective et sociale.
Bravo
ANTONIN ARTAUD
70 ans après sa disparition
Réédition d’une publication de 1986 [chez Gallimard], qui réunit un choix de dessins et portraits d'Antonin ARTAUD produits durant ses dernières années d’internement en H.P. de 1945 à 1948.
avril 2019
256 pages, 18,9 €
ISBN :
978-2-8180-4703-3
"Rencontrer un meurtrier, un homme de la même matière humaine que soi, le côtoyer du lundi au vendredi, constater sa dangerosité, être sidérée, avoir peur, croiser réalités et fictions, penser aux ouvrages de Stephen King, relire L'Etranger d'Albert Camus, se souvenir de L'Adversaire d'Emmanuel Carrère, lu quelques années plus tôt. Ici cependant, l'assassin n'est pas en prison, derrière des barreaux. Lire. Prendre le parti de la littérature. Ecrire soi-même pour tenter de comprendre".
Il s'appelle Darius. Elle s'appelle Pauline. Rencontrer Darius est l'histoire d'une sidération. Le récit d'approche qui précède la rencontre. Une rencontre ...
Écoutez l'intégralité de l'album : http://bit.ly/1tZr1Gg Extrait de Marie de Malicorne « Marie de Malicorne »
ISBN 9782373950557
18 x 18 cm
128 pages
Broché sous jaquette
Date de parution : 18/10/2018
DU MOYEN ÂGE À NOS JOURS,
EXPÉRIENCES ET REPRÉSENTATIONS DE LA FOLIE À PARIS
Que faire des fous ? Les enfermer, les éloigner, les soigner ? Sur les bords de Seine comme ailleurs, les réponses ont varié dans l’histoire suivant la compréhension des pathologies mentales et la capacité d’y apporter des soins.
Mais Paris s’est illustré singulièrement en trois circonstances. En 1795, tout d’abord, quand l’utopie de la libération des aliénés a offert un écho aux idéaux révolutionnaires. À la fin du XIXe siècle, ensuite, alors que la psychiatrie française attirait tous les regards… y compris celui du jeune Sigmund Freud qui vint suivre les enseignements du professeur Charcot à la Salpêtrière. Et c’est dans les années 1950 que furent découverts à l’hôpital Sainte-Anne les neuroleptiques, inaugurant une « révolution chimique » appelée à bouleverser durablement les approches thérapeutiques.
Benoît Majerus enseigne à l’université de Luxembourg. Il a notamment publié Parmi les fous, une histoire sociale de la psychiatrie au XXe siècle, aux Presses universitaires de Rennes, en 2013.
Lambeau, subst. masc. 1. Morceau d'étoffe, de papier, de matière souple, déchiré ou arraché, détaché du tout ou y attenant en partie. 2. Par analogie : morceau de chair ou de peau arrachée volontairement ou accidentellement. Lambeau sanglant ; lambeaux de chair et de sang. Juan, désespéré, le mordit à la joue, déchira un lambeau de chair qui découvrait sa mâchoire (Borel, Champavert, 1833, p. 55). 3. Chirurgie : segment de parties molles conservées lors de l'amputation d'un membre pour recouvrir les parties osseuses et obtenir une cicatrice souple. Il ne restait plus après l'amputation qu'à rabattre le lambeau de chair sur la plaie, ainsi qu'une épaulette à plat (Zola, Débâcle, 1892, p. 338). (Définitions extraites du Trésor de la Langue Française).
Je suis né dans un asile de fous
où j’ai passé ma vie, ma jeunesse jusqu’au BAC, avec des malades mentaux,
La poésie, cette rupture avec le langage courant et utilitaire…
J’avais quelqu’un auprès de moi qui s’appelait Chapurlat, un délirant total et je lui dois beaucoup,
Il m’a donné le langage, la manière de ramasser les champignons, de traiter les animaux.
Pendant ce temps ma famille était lointaine mais lui a beaucoup compté, je vivais dans l’enceinte de l’asile.
Extraits d’une conférence de Jacques DUPIN en 2010
ALAIN VIRMAUX ARCHIVISTE DU FEU
C’est une occasion d’écouter et de ré-écouter les paroles importantes et très actuelles de Jean Oury, psychiatre et psychanalyste français né le 5 mars 1924 et mort le 15 mai 2014. Figure de la psychothérapie institutionnelle, il est le fondateur de la clinique de La Borde qu'il a dirigée jusqu'à sa mort. Il a également été membre de l'École freudienne de Paris, fondée par Jacques Lacan. Wikipédia
Édition illustrée d'une cinquantaine de gouaches de Charlotte Salomon ainsi que de photographies.
Se sachant en danger,
Charlotte confie toute son œuvre
picturale à son médecin :
"C’est toute ma vie"
Une mise en scène originale et sensible de la vie de Charlotte Salomon par Martine FORSSE.
Dans un décor épuré créé par une plasticienne, une comédienne-conteuse retrace le bref mais fulgurant parcours de Charlotte.
Une pianiste et une soprano - on pense bien sûr à Paula, la belle mère admirée par Charlotte - entrecoupent le récit de plages musicales évoquant la vie culturelle foisonnante, à Berlin, puis le climat de terreur qui s’instaure progressivement…
- CNRS ÉDITIONS -
Mars 1896. Entre les murs de l’asile d’aliénés Saint-Athanase de Quimper, l’interné Paul Taesch, 22 ans, rédige son
autobiographie. La découverte de ce document exceptionnel et émouvant, conservé dans son dossier de patient, a été le point de départ d’une incroyable enquête dans les archives. C’est le résultat
de ce travail que présente ici Anatole Le Bras, composant un récit à plusieurs voix du destin de Paul Taesch.
Né en 1874 d’un père inconnu et d’une mère morte en couches, Paul est interné dès l’âge de
12 ans à la section pour enfants aliénés de Bicêtre. Lire plus